Xavier Azalbert, France-Soir
Vaccins COVID et opacité : une crise de confiance qui perdure – que cache-t-on titre ? une tribune du Berliner Zeitung
Ce 21 avril 2025, un article du Berliner Zeitung intitulé « Les chimistes s'interrogent sur les vaccins contre le coronavirus » ( lien) met en lumière les préoccupations de cinq chimistes européens sur les vaccins à ARNm contre le COVID-19. Ces scientifiques, issus d'universités prestigieuses, dénoncent l'opacité des autorités européennes, notamment de l'Agence européenne des médicaments (EMA) et du Paul-Ehrlich-Institut (PEI), dans la gestion des données sur ces vaccins. Alors que la pandémie semble derrière nous, les questions sur la transparence des processus d'approbation et de contrôle des vaccins persistent. Pourquoi les autorités refusent-elles de divulguer des informations cruciales, même trois ans après le déploiement des vaccins ? Les révélations des chimistes peuvent-elles être mises en perspective par rapport à des fuites antérieures et d'autres études ? Quels risques ont été imposés à la population ?
Contexte et démarche des chimistes allemands
Depuis février 2022, cinq chimistes renommés des universités de Leipzig, Bochum, Tübingen, Zurich et Erlangen ont entrepris une quête de transparence. Spécialistes en chimie analytique et organique, ils ont adressé des demandes d'information à l'EMA et au PEI, s'appuyant sur le droit à la liberté d'information (IFG en Allemagne). Leur objectif n'est pas de s'opposer aux vaccins, mais de comprendre leur composition exacte, les tolérances de fabrication, et leurs impacts potentiels sur la santé publique. Ils souhaitent répondre à des questions fondamentales : quelles substances sont présentes dans les vaccins ? Quelles variations sont acceptées dans les lots ?
Ces variations influencent-elles l'efficacité ou les effets secondaires ? Leur démarche, rigoureusement scientifique, vise à garantir la sécurité des citoyens, mais elle se heurte à des obstacles institutionnels majeurs.
De nombreux obstacles rencontrés
Après trois ans d'attente, l'EMA a fourni des documents aux chimistes, mais ceux-ci sont lourdement caviardés, rendant les informations inutilisables. Par exemple, des tableaux sur les tolérances de fabrication sont masqués sous prétexte de « secrets commerciaux ». Un chimiste allemand résidant dans l'Espace économique européen s'est même vu refuser toute réponse, malgré le droit d'accès à l'information garantie aux citoyens de l'UE. Par ailleurs, des documents divulgués circulant sur un site néerlandais révèlent des informations non caviardées, comme la présence de sulfate de sodium – un composé banal – masquée par l'EMA, tandis que l'EDTA, potentiellement plus réactif, est laissé visible.
Ces incohérences alimentent les soupçons des chimistes, qui ont déposé un recours contre les caviardages et une plainte contre le PEI devant le tribunal administratif de Darmstadt, en attente depuis mars 2023.
Questions scientifiques soulevées
Les documents divulgués révèlent des tolérances de fabrication alarmantes : la quantité d'ARNm actif peut varier jusqu'à 400 % d'un lot à l'autre. Les chimistes s'interrogent sur les implications de telles variations : comment affectent-elles l'efficacité des vaccins ou les effets secondaires ? Ils citent le principe de Paracelse, « la dose fait le poison », pour souligner l'importance de la précision dans les produits pharmaceutiques. Ils notent également que des données similaires ont été rendues publiques aux États-Unis grâce au Freedom of Information Act, contrastant avec l'opacité européenne.
Enfin, ils critiquent l'absence de contrôle indépendant : le PEI se limite à vérifier les propriétés optiques des vaccins selon l'European Pharmacopoeia, une méthode jugée insuffisante pour garantir la qualité des lots.
Mise en perspective
- Les Pfizer Leaks et les problèmes d'intégrité de l'ARNm: Les préoccupations des chimistes ne sont pas nouvelles. Dès janvier 2021, des fuites de documents internes de Pfizer, relayées par France-Soir, révélaient des problèmes d'intégrité de l'ARNm dans les vaccins BioNTech/Pfizer. Un courriel interne, daté du 23 novembre 2020, signalait une différence significative dans l'intégrité de l'ARNm entre les lots cliniques (environ 78 %) et les lots commerciaux (environ 55 %).
- L'auteur, Korakianiti Evdokia, soulignait que cette dégradation pouvait affecter l'efficacité du vaccin, qui repose sur un ARNm intact pour produire la protéine spike. À l'époque, Le Monde avait minimisé ces fuites, affirmant qu'elles ne remettaient pas en cause la sécurité des vaccins. Cependant, les révélations de 2025 montrent que ces problèmes d'intégrité n'ont pas été résolus et que les tolérances élevées (jusqu'à 400 %) persistent, confirmant les craintes initiales des Pfizer Leaks.
- Contrôle qualité des traitements précoces : un laxisme similaire ? La question du contrôle qualité ne se limite pas aux vaccins. Un autre article de France-Soir publié en 2021 explore les traitements précoces contre la COVID-19, comme l'hydroxychloroquine et l'ivermectine, souvent écartés au profit des vaccins. Les autorités ont-elles appliquées des normes de contrôle extrêmement strictes à ces traitements, contrastant avec le laxisme observé pour les vaccins ? Par exemple, des études sur l'hydroxychloroquine ont été suspendues pour des effets secondaires mineurs, tandis que les variations d'intégrité de l'ARNm dans les vaccins n'ont pas entraîné de mesures similaires.
- Cette disparité pourrait refléter une priorisation politique des vaccins comme « seule solution » à la crise, au détriment d'une évaluation équitable des alternatives. Bien que les données sur le contrôle qualité des traitements précoces soient limitées, cette différence de traitement soulève des questions sur la cohérence des politiques réglementaires.
- Les variations entre lots et l'étude de Vibeke Manniche : une étude menée par la Dr Vibeke Manniche, publiée en 2023 dans l'European Journal of Clinical Investigation ( lien), apporte un éclairage supplémentaire sur les variations de qualité des vaccins. Analysant les données danoises des effets secondaires rapportés, Manniche et son équipe ont identifié une corrélation significative entre certains lots de vaccins Pfizer/BioNTech et un nombre accru d'effets secondaires graves.
- Comme l'explique Manniche dans une interview à France-Soir ( lien), ces variations pourraient être liées à des différences dans les procédés de fabrication, corroborant les inquiétudes des chimistes sur les tolérances élevées (jusqu'à 400 %). Cette étude souligne que l'absence de contrôle qualité rigoureux a potentiellement exposé certaines populations à des risques accrus, renforçant l'urgence d'une transparence totale.
- Ce qui est aussi confirmé par les déclaratifs d'effets secondaires dans un sondage France-Soir/BonSens.org sur un échantillon représentatif de 1200 Français : jusqu'à 4,5 millions d'effets secondaires estimés sur la base du déclaratif des effets secondaires, démontrant potentiellement l'écart important de sous déclaration en pharmacovigilance – un problème constant observé et étudié depuis longtemps par les spécialistes.
- Opacité des contrats - l'affaire UrsulaGates révélée par Frédéric Baldan : L'opacité ne se limite pas aux données de production. Frédéric Baldan, un citoyen belge, a engagé une bataille juridique pour obtenir la transparence sur les contrats d'achat des vaccins COVID-19 entre l'Union européenne et les fabricants, notamment Pfizer. Ces contrats, négociés dans l'urgence en 2020 et 2021, ont été lourdement caviardés lorsqu'ils ont été rendus publics, masquant des informations clés comme les clauses de responsabilité, les prix, et les engagements de livraison.
- Une opacité qui interpelle les citoyens. Un sondage France-Soir/BonSens.org de février 2025 sur un échantillon représentatif de 1200 Français, montre que 79 % trouvent anormal que ce soit des citoyens qui aient dû se battre pour obtenir la transparence sur les contrats des vaccins, mais plus important établi que 64 % estiment que « si les instances décisionnaires qui nous gouvernent n'ont pas eu accès aux contrats avant de prendre une décision, ils ne peuvent pas déclarer avoir agi dans l'intérêt du citoyen ».
Réactions et implications plus larges
Face à l'opacité des autorités, les chimistes ont intensifié leurs actions, déposant des recours contre l'EMA et poursuivant le PEI en justice. Leur combat, combiné à des initiatives comme celle de Frédéric Baldan, met en lumière une crise de confiance croissante envers les institutions de santé. L'absence de transparence – qu'il s'agisse des données de production ou des contrats – alimente les doutes sur la sécurité des vaccins et la gestion des crises sanitaires.
Ce manque de clarté contraste avec les États-Unis, où des données similaires ont été rendues publiques sous pression judiciaire. Plus largement, cette affaire interroge la responsabilité des autorités réglementaires : comment garantir la sécurité publique sans accès à des données complètes ?
Elle ravive aussi le débat sur la transparence scientifique, essentielle pour maintenir la confiance des citoyens dans les politiques de santé publique.
Quels risques pour la population ?
Les révélations des chimistes, combinées aux Pfizer Leaks et à l'opacité des contrats, montrent que des problèmes d'intégrité de l'ARNm étaient connus dès 2020, mais n'ont pas été corrigés. Les tolérances élevées dans les vaccins (jusqu'à 400 %) ont pu exposer la population à des risques mal évalués, notamment des variations d'efficacité et des effets secondaires imprévisibles.
Par ailleurs, le laxisme dans le contrôle qualité des vaccins contraste avec la rigueur imposée aux traitements précoces, suggérant une gestion inéquitable de la crise. Enfin, l'opacité des contrats, comme l'a démontré l'affaire Baldan, soulève des questions sur les intérêts financiers et politiques derrière ces décisions. Ces manquements ont potentiellement mis des millions de personnes en danger, tout en érodant la confiance dans les institutions.
Pour éviter de telles dérives à l'avenir, il est impératif d'exiger une transparence totale et un contrôle qualité rigoureux, tant pour les vaccins que pour les alternatives thérapeutiques. La santé publique ne peut se permettre de nouveaux compromis.
NOTE : Traduction complète de l'article Berliner Zeitung, 21 avril 2025
"Chemiker fragen zu Corona-Impfstoffen: Was zum Teufel soll da vertuscht werden?"
Des chimistes interrogent sur les vaccins contre le coronavirus : que diable veut-on cacher ?
Cinq chimistes souhaitent obtenir des éclaircissements de la part de l'Agence européenne des médicaments sur les vaccins à ARNm. Après trois ans, ils reçoivent des documents caviardés.
Il s'agit d'une contribution open source . La maison d'édition Berliner Verlag offre à toutes les parties intéressées la possibilité de proposer des textes avec un contenu pertinent et des normes de qualité professionnelles.
Selon la loi sur la liberté d'information (IFG), toute personne a le droit d'accéder aux informations officielles des autorités fédérales. Mais que vaut réellement l'IFG en pratique ? Pourquoi les autorités sanitaires peuvent-elles retarder la publication des documents demandés pendant des années ? Et pourquoi, lorsque les documents sont finalement publiés, sont-ils généralement masqués au point d'être méconnaissables, même si des informations complémentaires sont depuis devenues disponibles à l'échelle internationale ?
Depuis février 2022, nous, en tant que groupe de professeurs de chimie et de physique, essayons d'obtenir des informations sur les vaccins à ARNm auprès de nos autorités nationales et européennes. Nous nous intéressons particulièrement aux méthodes de mesure analytique pour l'assurance qualité des vaccins et les tolérances d'intégrité et de concentration des ingrédients.
À notre connaissance, ces informations ne relèvent pas du secret commercial et d'affaires des fabricants, mais sont fournies à ces derniers par les autorités. L'autorité suprême responsable de l'approbation des médicaments, également en Allemagne, est l' Agence européenne des médicaments (EMA), qui, selon son propre règlement intérieur relatif à la loi sur la liberté d'information, permet à chaque citoyen de l'UE de demander deux documents, qui doivent être fournis dans un délai de deux ans. Nous avons demandé des documents importants pour le public en avril 2022.
Après trois ans (!), ils nous sont envoyés en petits morceaux. Il y a quelques mois, une question nous a été posée pour savoir si nous avions encore réellement besoin de ces documents après une si longue période. Un collègue allemand vivant dans un « pays de l'EEE » s'est vu refuser toute information, alors que tout citoyen de l'UE devrait avoir droit à l'information.

Les documents reçus de l'EMA sont désormais tellement noircis (voir exemples 1 à 3) qu'ils sont totalement dénués de valeur par rapport aux informations demandées. Nous nous sommes opposés à la rédaction complète des documents. Nous sommes étonnés que les tolérances autorisées fixées par les autorités soient masquées par l'argument de la « protection des secrets commerciaux du fabricant », alors que, par exemple, la composition quantitative (valeurs cibles) des préparations est effectivement publiée. On pourrait avoir l'impression que les tolérances admissibles sont si élevées que l'on ne veut pas les divulguer aux autorités afin d'éviter de devoir fournir des justifications scientifiques solides.

Les informations n'ont probablement plus aucune valeur en termes de protection, car des documents divulgués (voir les tableaux de gauche dans les exemples 1 à 3) contenant les informations demandées circulent depuis longtemps sur Internet, par exemple sur ce site Web néerlandais ( lien). Nous pouvons donc raisonnablement supposer, par exemple, que dans un document qui nous a été envoyé, la substance sulfate de sodium a été noircie – un agent de remplissage dans les détergents, un laxatif en médecine – tandis que l'EDTA, qui est également peu toxique et un agent complexant avec un plus grand potentiel d'interaction biologique, est resté non noirci. Quiconque le souhaite peut comprendre le processus décisionnel qui se cache derrière.
De plus, nous savons, grâce aux documents divulgués, que la quantité d'ARNm actif peut varier d'un facteur d'environ 4, soit d'environ 400 %. Mais pourquoi de telles tolérances ont-elles été autorisées ? N'y a-t-il pas une meilleure façon de faire sur le plan technologique ? La fabrication deviendra-t-elle trop coûteuse avec des tolérances plus faibles ? Quel effet une tolérance aussi élevée a-t-elle sur l'efficacité et les effets secondaires ? Ce n'est pas pour rien qu'on dit : c'est la dose qui fait le poison. Devant la Chambre des plaintes militaires du Tribunal administratif fédéral de Leipzig, à l'été 2022, le Dr W., examinateur principal du PEI, a également cité des chiffres correspondant aux documents divulgués. Ces informations sont également disponibles aux États-Unis, où elles ont dû être publiées suite à une demande en vertu de la loi sur la liberté d'information par décision de justice (ordonnance du tribunal jointe en PDF) ( ici).

Avant cette farce avec l'EMA, nous avions déjà contacté à plusieurs reprises depuis février 2022 l'Institut fédéral allemand des vaccins et des biomédicaments, l'Institut Paul Ehrlich (PEI), pour obtenir la publication d'informations pertinentes pour le public. Le Berliner Zeitung a rapporté cela (ici). Nous avons reçu un avis daté du 27 juillet 2022, indiquant qu'ils ne souhaitent pas nous fournir ces informations, invoquant des problèmes de protection des données concernant le processus de fabrication. Nous avons déposé une objection, qui a été rejetée par l'IPE, invoquant la nécessité de protéger les secrets du fabricant. En mars 2023, nous avons déposé une plainte contre cela auprès du tribunal administratif de Darmstadt sur la base de l'IFG. Le PEI a désigné un cabinet d'avocats de Francfort pour se défendre et a cité à comparaître une entreprise de fabrication. Cela fait déjà deux bonnes années que nous attendons le début des procédures. Jusqu'à présent, nous n'avons toujours aucune information quant à la date à laquelle cette procédure sera finalement ouverte.
Mais l'Île-du-Prince-Édouard ne nous a pas laissés complètement sans réponse. Il nous a informé que les tests des propriétés optiques sont effectués conformément à la Pharmacopée européenne (EAB), section 2.9.22. Cependant, cet article traite de la mesure du point de ramollissement des suppositoires et est complètement hors sujet. Une référence supplémentaire à la section 2.2.2 (Degré de coloration des liquides), qui traite de l' absorption de la lumière, confirme notre soupçon selon lequel l'autorité débordée ne prend pas note du fait que l'impression de couleur des nouveaux vaccins à ARNm, qui sont des dispersions aqueuses de nanoparticules lipidiques en grande partie incolores, est largement déterminée par la diffusion de la lumière et moins par l'absorption de la lumière.
Alors, que savons-nous après trois ans d'efforts ? Pas grand chose de plus que lorsque nous avons commencé à poser des questions. Nous savons que la plage de tolérance pour la valeur du pH des vaccins est d'une unité entière, ce qui correspond à un facteur de dix de la concentration en ions H3O+ décrite par la valeur du pH et décrit dans quelle mesure la forme posologique liquide est acide, neutre ou basique. On se demande pourquoi cette tolérance a été choisie si élevée étant donné le complexe lipidique chimiquement assez instable.
De plus, nous savons maintenant que le PEI ne réalise lui-même que quatre expériences, ce qui a également été confirmé par le Dr W. : (i) le test de couleur à l'œil nu, que nous considérons comme inadapté aux substances fortement diffusantes de la lumière, (ii) le test de pH avec sa grande tolérance, (iii) le test de longueur de l'ARNm, dans lequel seule la moitié des molécules d'ARNm doivent avoir la bonne longueur (là encore une grande tolérance), puisque les autres sont supposées "inactives", et (iv) l'identité de l'ARNm, qui ne doit être confirmée que sur la base de quelques courtes séquences et ne doit pas s'appliquer à l'ARNm entier.
Plusieurs laboratoires ont signalé une contamination de l'ADN liée à la production dans le vaccin Biontech produit en masse. Cependant, parmi ces quatre méthodes, nous ne pouvons identifier aucune méthode capable de détecter une contamination de l'ADN. De plus, l'IPE a déclaré en réponse à une demande de renseignements qu'elle ne testait pas la quantité de contamination de l'ADN, mais vérifiait seulement si la quantité indiquée par le fabricant se situait dans la plage autorisée. Cela n'a rien à voir avec un audit indépendant. Il nous manque également des expériences de diffusion de la lumière dans la liste de contrôle, qui peuvent tester les propriétés des nanoparticules lipidiques. Ils sont rapides à réaliser et donnent une idée de la conformité de la distribution granulométrique de l'échantillon aux spécifications. Les méthodes modernes qui sont à la pointe de la technologie, les séquenceurs dits de nouvelle génération, bien que disponibles au PEI, ne sont pas non plus utilisés. Le Dr W. a déclaré que ces méthodes modernes sont « très sensibles ». Nous, les auteurs de ce texte, considérons la sensibilité comme hautement souhaitable.
Même après trois années d'efforts intensifs, nos questions sur la qualité des nouveaux vaccins à ARNm n'ont pas trouvé de réponse. Nous avons de plus en plus l'impression que les autorités retiennent des informations pour des raisons futiles. D'un côté, cela entraînera probablement une perte de confiance dans ces institutions. D'un autre côté, cela renforce le soupçon que les exigences des autorités en matière de sécurité des médicaments ne sont peut-être pas aussi élevées que l'on pourrait s'y attendre pour des formes de dosage qui ont été et continuent d'être utilisées de manière généralisée par la grande majorité de la population, c'est-à-dire par des personnes en grande partie en bonne santé. Comment le public peut-il avoir confiance dans la sécurité des médicaments lorsque les questions sur le contrôle de la qualité conduisent à un refus massif de fournir des informations ?
L'IFG a apparemment également été évoqué dans les négociations de coalition actuelles au niveau fédéral. ZDF a rapporté : CITATION : « Reporters sans frontières » prévient que l'abolition de la loi « constituerait une grave atteinte à la liberté d'information et donc à notre droit à l'information à tous. » FIN DE CITATION. L'IFG semble déjà être un tigre édenté dans de nombreux cas. Au lieu de restreindre davantage la transparence des autorités publiques en supprimant l'IFG ou en le restreignant, une réforme de l'IFG devrait plutôt garantir un accès plus complet et nettement plus rapide à l'information pour tous les citoyens. Après tout, la transparence crée la confiance.
Addendum des auteurs : Le président des États-Unis met désormais à disposition les documents originaux sur la politique COVID sur le site Web de la Maison Blanche.
Prof. Dr. Jörg Matysik, Chimie analytique, Université de Leipzig
Prof. Dr. Gerald Dyker, Chimie organique, Université de la Ruhr à Bochum
Prof. Dr. Andreas Schnepf, Chimie inorganique, Université de Tübingen
Prof. Dr. Tobias Unruh, Physique, FAU Erlangen-Nuremberg
Prof. Dr. Martin Winkler, Ingénierie des matériaux et des procédés, Université des sciences appliquées de Zurich
Il s'agit d'une contribution soumise dans le cadre de notre initiative open source. Avec Open Source, l'éditeur berlinois offre à tous les intéressés la possibilité de proposer des textes avec un contenu pertinent et des normes de qualité professionnelles . Les contributions sélectionnées seront publiées et honorées.